Chères amies, Chers amis des Baptisé-e-s du Grand Paris,
Vous êtes invités à l'Assemblée Générale annuelle de l'association "Baptisé.e.s du Grand Paris", membre du réseau de la Conférence catholique des baptisés francophones (CCBF), le samedi 18 janvier 2025 au matin.
Notre rencontre se déroulera en deux temps :
- de 10 h à 11 30 h, à la chapelle N-D des Anges, 104 rue de Vaugirard,
Matthieu Poupart présentera son livre : Le silence de l’agneau, la morale catholique favorise-t-elle la violence sexuelle ? (Seuil) et répondra à nos questions.
- Puis , à 11h30, nous tiendrons notre assemblée générale dans la salle Laudato Si’ qui se trouve sous la chapelle. Nous irons ensuite déjeuner dans un restaurant du quartier (peut-être « le Trait d’union »).
Ordre du jour de l'Assemblée générale :
- rapport moral de la présidente, Claudine Bénard, et rapports d'activités par différents administrateurs ;
- rapport financier du trésorier, Jean-Louis Galland ;
- débat d'orientation sur le programme proposé pour l'année.
Vous êtes invités à verser la cotisation annuelle fixée à 30 euros préalablement
aux votes des rapports statutaires. Vous pourrez remettre votre chèque à notre trésorier au début de l'AG.
Vous pouvez évidemment aller au-delà dans votre participation financière, car si notre association n'effectue pas de très grandes dépenses, elle doit pouvoir fonctionner...
En souhaitant vous revoir nombreux à cette rencontre,
nous vous disons notre amitié fraternelle,
pour le Bureau de BGP,
Jean-Louis Loirat, secrétaire
Sur Matthieu Poupart : Déçu de voir comment une part importante de la hiérarchie catholique désire « tourner la page » et s’appuie sur la partie des fidèles qui exprime son désir de « parler d’autre chose », il a choisi de s’adresser à tous les catholiques dans un texte aisé à lire, bien documenté et percutant.
Il interroge le discours de l’Église, en particulier celui du XXe siècle (les encycliques, le catéchisme, le droit canon, et les manuels à l’usage de la formation des jeunes en matière de vie affective). Le constat est affligeant : silence sur le violences sexuelles, silence ou minimisation du viol, culpabilisation des jeunes filles tenues pour largement responsables des violences en tant que « séductrices » plus ou moins diabolisées, jeunes gens soumis par nature à des impulsions qu’ils sont incapables de maîtriser, etc.
Il interroge en regard ce que disent les Écritures et les Pères de l’Église (pourtant peu soupçonnables de féminisme). La Bible, en dépit du contexte patriarcal, ne tait ni les violences ni le viol (Abraham, les deux Tamar, la concubine dépecée, etc.). Saint Augustin, sur l’exemple de Lucrèce, en réponse à l’idéologie stoïcienne païenne, prend le parti de la victime violée et ne la condamne pas comme « impure » devant expier sa souillure. Ce que confirme aussi l’hagiographie médiévale (Légende dorée sur sainte Lucie).
Analyses qu’il est urgent d’entendre afin de « permettre aujourd’hui dans l’Église et l’ensemble de la société la protection des plus faibles et le renversement des idoles meurtrières »
Elle sera suivie d'un déjeuner ensemble au restaurant "Le Train d'Union", 122 rue de Rennes